Idriss Diallo, président de la FIFCÔTE D'IVOIRE 

Idriss Diallo doit arrêter de se promener avec la coupe, il sait ce qu’il doit faire pour se faire pardonner.

Notre seul souhait c’est de voir M. Idriss Diallo reconnaître son manque de communication et demander pardon au peuple de Côte d’Ivoire pour qu’on avance. Tant qu’il ne fait ça, il sera toujours poursuivi de honte et de frustration et pour un grand monsieur, un père de famille, son aura sera infectée.

Ce n’est pas le fait de se promener avec la coupe de cimetière en palais, qu’il sera pardonné et d’ailleurs, tout ce qu’il fait, énerve le peuple. On ne soigne pas une plaie sans enlever la croûte, mais il force l’admiration.

S’il a réussi à poser la coupe sur la tombe du président Houphouët Boigny, il le fera pour beaucoup d’hommes sportifs et politiques disparus qui lui ont rendu service, si tel qu’il cherche des abris pour se protéger. Ainsi, il enverra la coupe sur les tombes des anciens présidents de la fédération ivoirienne de football, tels Sidy Diallo, Dieng Ousseynou, ensuite se rendre à Séguéla pour honorer la mémoire d’Hamed Bakayoko et à Korhogo pour Gon Coulibaly, ces deux grands artisans de la promotion du football. Il y a aussi, M. Jacques Anouma qui est vivant, s’il veut rétablir l’équilibre.

Ce n’est pas le fait de balader la coupe qu’il sera incrusté dans le cœur de ses compatriotes qui ont été touchés par son arrogance et qui exigent son départ de la fédération. Il a eu à tenir des propos imbus de sa personne et en pareilles circonstances, ça ne pardonne pas et s’il refuse, la politique prendra ses responsabilités comme cela se fait ailleurs.

 Quand on gère des structures qui sont liées à la sensibilité populaire, il faut faire très attention car il oublie qu’il est à la tête d’une fédération et non, à la tête des présidents de clubs.

Il vient de comprendre qu’on ne joue pas avec le bien public avec un tel comportement car, le football dont il dit promouvoir, il est où puisque les ivoiriens n’ont pas retrouvé ce rattachement sentimental avec ce qui les unissait avant que les différentes crises socio politiques ne viennent le désacraliser. Il oublie que le sport joue un rôle fédérateur, la preuve, cette CAN a uni les ivoiriens.

Quand son entourage fait croire que c’est Didier Drogba qui serait dans l’ombre et qui paie les gens à le huer, cela veut dire que ce dernier ne sait pas quoi faire de son argent. Il traîne des casseroles depuis son élection dont il a maille à rendre propres, mais il n’en tient pas compte et continue de snober les ivoiriens. Ce n’est pas parce que Didier Drogba n’a pas été élu président de la FIF qu’il s’est éloigné du football ivoirien, bien au contraire, on l’a vu sur tous les fronts à encourager ses jeunes frères, avec des promesses à l’appui et aujourd’hui, c’est lui, Idriss Diallo qui tient la coupe pour se balader, comme s’il était le seul artisan de cette victoire. Le peuple n’est pas dupe. 

Pourquoi les mots pardon, excuses, sont si compliqués à prononcer par ce monsieur? On le regarde jusqu’où il trimballera la coupe et à quelles fins. Pourquoi il rallonge ce qui est court? S’il vous plaît, pour ceux qui lui parlent et qui écoute, donnez lui des conseils car là où il s’entête à aller, c’est dans un gouffre et humilier un grand de son rang, est un grand signe de malédiction.

                 Joël  ETTIEN  

directeur de publication: businessactuality.com

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